Industrie  :   la saga Grammont |
Après des débuts
trés difficiles, il transféra ses activités dans une ancienne fabrique de papier
et les compléta par le laminage de cuivre argenté, le tréfilage de trait d'or et d'argent.
L'usine comptait 143 ouvriers en 1881.
L'arrivée de l'électricité et du chemin de fer servirent le développement de l'entreprise
sous la direction d'Alexandre Grammont. Tout ce qui était conducteur électrique
fit peu à peu partie de la fabrication.
De nouvelles usines virent le jour : fonderie - laminage - câblerie, fabrique de
cables sous-marins à Saint-Tropez, de dynamos - transformateurs - moteurs à Chavanoz.
En 1895, l'effectif était de 500 personnes. L'entreprise participa à l'effort de guerre 1914-18 en fournissant l'armée et en fabriquant des douilles d'obus et des pneumatiques. De nouveaux ateliers voient le jour. Une usine de lampes électriques est créé à Lyon. L'établissement s'étend sur 10 Hectares et emploie 1900 personnes. Une arrivée massive de travailleurs étrangers de toutes origines fut nécessaire. Le déclin s'annonce vers 1925 malgré des diversifications dans la fabrication de radios et de téléviseurs. En 1929, les Tréfileries et Laminoirs de Havre(TLH) louent une partie des bâtiments dont ils deviennent propriétaires en 1943. |
Instants d'années - Images du travail dans l'agglomération de Pont de Chéruy - Ecomusée Nord-Dauphiné (1990) Pont de Chéruy et son canton de C DUBREUIL aux éditions HISTORIC'ONE (2000) |
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